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Avoir un congé lors du décès de notre animal de compagnie


Bonjour, est-ce que l’on devrait avoir un jour de congé payé par l’employeur lors du décès de notre animal de compagnie?

J’affirme que oui il serait important que notre société offre un congé suite à la mort de notre animal de compagnie. Il en sont pas des objets, ils sont des être vivants, qui pensent, réfléchissent , qui ont des émotions. Ils s’attachent à nous et ont créée un lien affectif d’attachement parfois plus profond qu’avec un congénère humain.

Bien sûr, un jour n’est pas suffisant considérant que les premiers 24-48 hrs la personne est en état de choc et ne réalise pas encore la réalité de la mort. Par contre, se serait un début.

Les humains ont beaucoup de chemin à faire envers la relation avec les animaux.

Mais pour ceux qui aiment les animaux et pour qui ça prend une place importante, oui je le recommande.

Le deuil est un tabou pour la société. Le fait que le deuil animalier est aussi un des deuils compliqués, le silence et l’isolement ajoute à la peine de celui-ci.

Permettre d’avoir cette journée de congé, permettrait au moins de montrer à l’entourage de travail que ce deuil est souffrant pour cette personne et à le droit à un moment d’arrêt pour le souligner. De plus, personnellement, ça permet pour l’endeuillé de réaliser la réalité de la situation, le vivre, prendre un arrêt dans cette vie qui roule à pleine allure. D’honorer toute l’importance que cet animal avait dans sa vie. C’est important de se donner le droit de pleurer, car la peine, la souffrance de la perte est réel.

Parfois, même l’endeuillé pour qui la relation avec son animal était importante se jugera. Se remettra en question: est-ce que je suis fou d’avoir autant de peine pour un animal? Le tabou de ce deuil est tellement présent, que lui-même remettra en question la vérédicité de sa souffrance. Également, ça c’Est un mécanisme de défense pour éviter de ressentir momentanément la peine.

Mais malgré ces mécanismes de défenses face à la mort, le deuil le ratrappera d’une façon ou une autre.

Certaines personnes peuvent même vivre des symptômes de dépression à long terme.

Quand ont vit un deuil animalier, certains symptômes physiques sont présents tel que: pleurs, engourdissement, bouche sèche, poids sur la poitrine, trouble de sommeil et d’appétit, étourdissements, difficultés à respirer. Seriez-vous capable de travailler avec touts ces symptômes? Je ne crois pas. L’employeur devrait être au courant de ces possibilités et ne pas les banaliser. Un jour d’arrêt coûte moins cher que six mois en dépression.

Quand on ne prend pas le temps de vivre son deuil, ça créée un blocage. Les deuils non résolus s’accumulent et empêchent de vivre pleinement la vie.

Et vous, croyez-vous que l’on devrait avoir un jour de congé payé lors de la mort de notre animal de compagnie?

Avez-vous déjà pris congé du travail lors de la mort de votre animal?

Mais malgré ces mécanismes de défenses face à la mort, le deuil le rattrapera d’une façon ou une autre. en question: est-ce que je suis fou d’avoir autant de peine pour un animal? Le tabou de ce deuil est tellement présent, que lui-même remettra en question la véridicité de sa souffrance. Également, ça c’est un mécanisme de défense pour éviter de ressentir momentanément la peine.


Brigitte Bérubé Thérapeute en relation d’aide spécialiste du deuil animalier


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